31/12/1984

Décembre 1984 - Messagerie vidéo et internet


Comme Carl Gustave Jung écrivait son " Livre rouge " suite à son désaccord et sa rupture avec Freud, fin 1984, je traçais beaucoup d'idées sous forme de schémas dans un grand cahier jaune. Il y avait là beaucoup déjà des choses que je passerai ma vie à développer.


De la télévision émanaient des choses du surmoi et rabattaient des visions et des images : A cette époque, rien n'était diffusé la nuit sur les trois pauvres chaînes de l'ORTF. Les parasites de ce bruit de fond provenant par des flux cosmiques et magnétiques amenaient des visions surréaliste et hallucinées par mes propres ressources mentales. 

Croquis de travaux fin 1984, où, dans ma chambre d'étudiant en arts plastiques, puis chez mes parents à Saint-Jean-De-Maurienne dans une sorte de transe auto-induite,  j'ai la prémonition d'internet et de quelques systèmes de communications vidéo. Pour expérimenter cette émission de messages, j'utilisais une chaîne stéréo, deux téléviseurs portables et plusieurs autres dispositifs électronique et électro-magnétiques.

Ce que j'appelle dans ce croquis descriptif "Magnéto intercode" ressemblait beaucoup aux box internet d'aujourd'hui et le dispositif ne fait-il pas penser à des choses courantes aujourd'hui ? A l'époque, mes parents, eux, étaient fort dépités. 

03/11/1984

1984 - ADN

Avec le recul des années, je pense que jeune j'étais assez beau gosse. Un peu ténébreux, un peu rebelle, je n'ai jamais eu de problème pour les conquêtes féminines. J'ai eu plein de copines ou de relations d'un soir mais parmi elles, une fille a beaucoup compté. Elle s'appelait Adeline (ADN). Je l'avais rencontrée dans l'un des nombreux bars rock grenoblois de l'époque. Ca a tout de suite fonctionné entre elle et moi. (Peut-être même un peu trop vite, un peu trop bien !)

J'avais aussi fin 1984, un très bon copain, Philippe Perrin qui était aussi aux Beaux-Arts, une année avant moi. Tous les 3, nous avions créé le GNC (Groupement pour la Nouvelle Création), une association pour la promotion de l'Art (le notre). Le siège en était mon tout petit appartement au 1 rue Condorcet. Nous étions plein d'idées des choses à produire dans le style de la performance DEUS IRAE qui avait beaucoup marquée le milieu culturel grenoblois des années pré-Carignon.

Pourtant il y eu ce soir de décembre 1984, où de retour de chez mes parents en Savoie, j'ai appris qu'Adeline avait couché avec Philippe. 

Je les ai revu en 1987 (je crois), ils étaient encore ensemble mais en train de se séparer.  

Philippe PERRIN est devenu  un grand artiste plein de tics.  

Quant à Adeline, elle doit faire les poubelles du coté de Barbes.