25/10/2020

Ce qui ne m'a pas tué

                                     m'a-t-il rendu plus fort, comme le dit l'adage populaire ?

Une chose est sure : une hospitalisation en psychiatrie laisse des traces, des cicatrices qui sont difficiles à effacer.. L'institution évoquent à peine le rétablissement. Le terme de guérison, lui, n'est jamais employé. Rares sont les patients qui s'en sortiront. Ils resteront ce que les psychiatres appellent des " chroniques ".
Le neuroleptique, l'outil principal des médecins, parce qu'il est utilisé sur le trop long terme y contribue largement. Il remet à chaque prise, le questionnement dans la tête de celui qui le prend, Il est comme le prurit cérébrale qui dévaste les pensées et qui rappelle à chaque prise le traumatisme profond de l'hospitalisation. La psychose deviendra alors le centre d'une vie souvent bien chaotique et émaillée de plusieurs réhospitalisations.

Alors " Ce qui ne me tue pas me rend plus fort mais peut m'handicaper à vie "