Longtemps, j'ai (on a) considéré mon cerveau comme une machine déréglée (par les neuroleptiques) mais je sais aujourd'hui qu'en matière de fonctionnement du cortex rien n'est irrémédiable !
Plusieurs thérapies cognitives et comportementales et, depuis 2015, la fréquentation du Neurocercle de Grenoble, m'ont apporté la confirmation que les connexions cérébrales sont évolutives et modifiables.
La schizophrénie serait due à une dérégulation des flux dopaminergiques et hormonaux, je suis, depuis longtemps, en upgrad permanent, à essayer de tripoter les réglages dans tous les sens dans le but de m'améliorer et de sortir de la maladie.
Les facteurs sur lesquels j'ai travaillés sont:
Les facteurs sur lesquels j'ai travaillés sont:
- la posologie des neuroleptiques,
- mes interactions cognitives,
- mon développement personnel.
Jour après jour, je les optimise pour trouver la position des curseurs la plus confortable pour ma vie quotidienne. En appliquant quelques principes hygiénistes et libérateurs vis à vis de la rumination, je vise à une certaine fluidité de la pensée et surtout à un optimisme qui, il faut bien le dire, ne sont pas mes qualités premières.
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