Comme elle est apparue pendant que j’étais en 3ème année de Beaux Arts, j’ai longtemps associé la maladie et ma création artistique. Pendant de longues années, je me suis presque interdit de laisser mon cerveau vers ces endroits du délire à la limite du précipice de la démence. Avec les neuroleptiques,, j’avais des gardes fous, des limites, tellement marquées, que je ne risquais pas de m’en approcher ni même de le percevoir. A moins, que ce ne soit la maladie elle-même qui fermait les portes de la créativité, occupé que j’étais à lutter contre elle. Toujours est-il que je suis resté pendant 20 ans en mode veille ou tout au moins d’activité artistique réduite
Maintenant que ça va mieux, je pense souvent à m’y remettre mais je me trouve chaque fois un alibi pour remettre cela à plus tard. Une attitude d’aquoiboniste me caractérise.
Le besoin de création picturale devenant de plus en plus présent (presque, à nouveau, vital), je vais m’y remettre dans peu de temps … enfin, je crois … si la vie m’en laisse le loisir.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire