Voilà plus d'un trimestre que je n'ai posté ici. La raison en est simple : depuis le début de l’année, j'ai entrepris une réduction progressive du traitement. visant son arrêt à terme. Et je me concentre sur ce point.
Depuis quelques temps déjà, je suis bien entouré et il m'a fallu tout un travail pour que mes soignants et mon entourage me suive dans cette démarche d’arrêt du traitement.
Pour la plupart d'entre eux, le statu-quo obtenu depuis ces dernières années semblait satisfaisant et suffisant puisqu'il me permettait de mener une vie très correcte.
C'est vrai que vu comme ça, je donnais le change et que rien ne laissait plus soupçonner une quelconque pathologie psychiatrique. Bonne insertion sociale, professionnelle et familiale sont des choses auxquelles je travaille depuis des années et que, visiblement, j'ai réussis.
Cependant, je voulais aller plus loin et m’affranchir totalement de la psychiatrie et surtout de la pharmacopée ; Rude tâche mais aussi beau challenge !
Pour moi ce retour à une vie sans médicament est important.
Si depuis 30 ans, j’ai tissé mon existence autour de la schizophrénie, je ne pouvais concevoir la fin de ma vie avec elle et surtout avec les médicaments. Mon chemin, par les rencontres, par l’expérimentation de diverses techniques de soins parallèles m’a donné l’espoir que cela était possible.
Je suis peut-être dans l’erreur et ça c’est l’avenir qui le dira.
Puisse que j’ai eu son aval, j’entreprends donc avec mon psychiatre savoyard, le Dr Séchier, un programme établi par lui très très progressif de réduction de l’Abilify.
Depuis début janvier, tout doucement et par palier de 2 mois, j’ai réduit les doses par 3, et, au lieu des 5mg/jour, aujourd'hui, je ne prends plus que 5mg tous les 3 jours.
Je vous tiendrai au courant de la suite des événements mais
jusqu’ici tout va bien.
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